Investir et acheter à Cuba Est-ce le bon moment ?
Aujourd’hui, Cuba s’ouvre progressivement aux investissements étrangers après des décennies d’isolement économique.
Grâce à de nouvelles politiques visant à attirer des capitaux internationaux, les hommes d’affaires du monde entier trouvent désormais plus d’opportunités pour investir à Cuba.
Ce virage marque une étape importante pour un pays qui a été coupé du monde pendant près d’un demi-siècle.
Objectif séduction
Pour séduire les investisseurs, le gouvernement cubain a mis en place la loi 118 en 2014, qui remplace les restrictions antérieures et autorise désormais des projets étrangers, souvent en partenariat avec l’État ou des entités locales.
Cette nouvelle législation a pour objectif de stimuler le développement économique tout en maintenant un contrôle étatique sur les secteurs stratégiques du pays.
Les clés avant d’investir et acheter à Cuba
Avant de lancer un projet à Cuba, les investisseurs étrangers doivent comprendre les spécificités économiques et sociales du pays.
Pour réussir, il est essentiel de bien appréhender la structure de l’économie cubaine, qui repose sur un modèle centralisé avec une forte intervention de l’État, et d’analyser les besoins du marché local.
Par ailleurs, à Cuba, la compétitivité des prix est cruciale, car le pouvoir d’achat reste limité. Pour réussir, les entreprises doivent proposer des produits abordables, sans pour autant négliger la qualité.
Impact positif sur le pays et la population
Les projets étrangers doivent également démontrer leur impact positif sur le pays et sa population.
Un investissement à Cuba ne vise pas seulement le profit personnel : il doit aussi contribuer à l’économie locale et bénéficier à la population cubaine.
Pour cette raison, il est rare qu’un investisseur étranger parvienne à monter une entreprise en solo ; les partenariats avec l’État sont souvent la clé de la réussite à Cuba.
Investissement immobilier à Cuba
L’immobilier cubain est un secteur prometteur, et le gouvernement envisage de nouvelles mesures pour faciliter la participation d’investisseurs étrangers.
Bien qu’il soit actuellement impossible pour des étrangers d’acheter des propriétés résidentielles en leur nom propre sans obtenir le statut de résident permanent, des opportunités existent via des partenariats avec des entreprises locales.
Le secteur immobilier, notamment pour le développement d’infrastructures touristiques, est l’un des domaines où la collaboration avec des firmes étrangères est encouragée pour soutenir la croissance du tourisme et répondre à la demande croissante en hébergement.
Ainsi, le gouvernement incite les entreprises locales travaillant avec des investisseurs étrangers à développer des logements et des hôtels modernes pour attirer davantage de visiteurs.
À l’avenir, l’État pourrait également assouplir les règles pour permettre l’achat de propriétés résidentielles, mais ces changements ne sont pas encore mis en œuvre.
Comment un étranger peut-il acheter une propriété à Cuba ?
Pour posséder une propriété à Cuba, un étranger doit en général obtenir le statut de résident permanent ou avoir des liens familiaux étroits avec un citoyen cubain.
Les étrangers qui résident de façon permanente, ou ceux mariés à un Cubain, peuvent envisager l’achat immobilier, bien que les options restent limitées aux quartiers spécifiques, avec des prix variant entre 15 000 et 22 000 euros.
À ce jour, l’achat de terrain reste réservé aux Cubains, et les étrangers ne peuvent bénéficier de ce droit.
Le rapprochement historique entre les USA et Cuba : une opportunité pour les deux nations
Depuis l’administration Obama, les relations entre les États-Unis et Cuba ont progressivement évolué, ouvrant des perspectives économiques pour les deux pays.
Bien que les sanctions économiques soient restées en vigueur et aient été renforcées sous l’administration Trump, certains échanges commerciaux sont de nouveau possibles sous l’administration actuelle, offrant des occasions de relancer l’économie cubaine.
Le retour des entreprises américaines à Cuba pourrait ainsi profiter aux deux pays.
Pour les États-Unis, la levée de certaines restrictions permet aux entreprises de pénétrer un nouveau marché et d’accéder à une main-d’œuvre qualifiée, tandis que Cuba peut profiter d’investissements et de ressources nécessaires pour dynamiser son économie.
Quel avenir pour Cuba Après la levée des sanctions ?
Avec l’ouverture progressive des échanges, les entrepreneurs et les travailleurs cubains peuvent enfin espérer s’insérer dans l’économie mondiale. Les sanctions allégées permettront à Cuba de mettre en avant ses produits phares, comme le tabac, le sucre et le rhum, et de renforcer son réseau de partenaires commerciaux à l’international.
Un nouveau cadre juridique pour les investisseurs internationaux
Le gouvernement cubain, désireux de diversifier ses partenariats économiques, adopte progressivement des décrets facilitant les échanges avec des pays tels que le Brésil, l’Équateur, et le Venezuela.
En parallèle, des initiatives sont en cours pour encourager des investisseurs de l’Union européenne, un marché stratégique pour l’île.
Cuba, une destination plus accueillante pour les étrangers
Enfin, Cuba est désormais plus flexible avec les touristes et visiteurs étrangers, permettant par exemple aux voyageurs de ramener des souvenirs d’une valeur totale de 400 dollars.
Cette ouverture progressive vise à encourager le tourisme, un secteur clé pour l’économie du pays, qui accueille un nombre croissant de visiteurs chaque année.